Genèse d’un gangster?: de la pandilla au cartelito au Nicaragua post-Sandiniste
Les bandes d’Amérique Centrale sont devenues le point de mire de bon nombre d’analyses de la région ces dernières années. On les accuse en particulier d’être les principaux responsables d’une violence criminelle ayant atteint des niveaux comparables à ceux associés aux conflits armés des années 80. Les études empiriques semblent cependant suggérer que ces bandes sont principalement impliquées dans une criminalité localisée. Néanmoins, elles soulignent aussi l’existence de liens potentiels entre les bandes et une criminalité plus organisée. Cet article se penche sur la question à travers l’histoire de Bismarck, un jeune nicaraguayen qui fut membre d’une bande au milieu des années 90, puis devint trafiquant de drogue au début des années 2000, avant de se transformer en homme d’affaires plus ou moins légal par la suite. Son histoire démontre comment son passage d’un statut à un autre est plus complexe que généralement assumé, et mets en lumière l’importance du contexte sociale pour comprendre la logique sous-jacente de cette transformation particulière.
| Item Type | Article |
|---|---|
| Copyright holders | © 2010 Choiseul Éditions |
| Departments | LSE |
| Date Deposited | 28 Jun 2010 11:55 |
| URI | https://researchonline.lse.ac.uk/id/eprint/28420 |